La sécurité d’un enfant à la piscine : tout ce que vous devez savoir

La sécurité d’un enfant à la piscine : tout ce que vous devez savoir

Avec 500 décès par été, soit 4 morts par jour, la noyade constitue un véritable drame saisonnier. Les victimes d’accidents fatals sont majoritairement des jeunes baigneurs inconscients du danger de l’eau. Ce constat macabre peut être évité en investissant davantage sur des équipements de prévention et de contrôle d’accès aux bassins de loisirs. Voici tout ce que vous devriez connaître sur la sécurité de l'enfant autour de la piscine. 

Que dit la loi sur la sécurité de l’enfant à la piscine ?

Tous les propriétaires de bassins récréatifs privés ont l’obligation de s’équiper d’au moins un dispositif anti-noyade conforme aux normes françaises. Le non-respect de cette loi expose à des sanctions pénales.

Un cadre légal clair concernant les piscines

Bien qu’ils ne remplacent pas la surveillance d’un parent, les dispositifs de sécurité pour enfant autour d’une piscine privée sont obligatoires. Ce sont notamment la clôture du périmètre, la couverture, l’abri fermé et l’alarme sonore. Visant à réduire les accidents mortels survenus dans l’eau, ces équipements font l’objet d’une loi promulguée en début d’année 2003.
Ce cadre légal pour les piscines privées est complété par un décret d’application en 2004. Chez les particuliers et les professionnels du tourisme, le non-respect de la réglementation nationale en vigueur concernant les dispositifs anti-noyades est passible d’une amende de 45 000 €.
En cas d’incident, le propriétaire des lieux du drame risque un emprisonnement de trois ans pour homicide involontaire. Les sanctions décrites par l’article 121-2 du Code pénal s’appliquent aussi pour tout matériel non conforme avec la norme française. Il ne faut surtout pas confondre certification et label de qualité.

Quelques exceptions qui confirment la règle

Cette législation en faveur de la sécurité de la piscine pour l’enfant de moins de 5 ans concerne principalement les particuliers. Cependant, elle englobe aussi les hébergeurs tels que les hôtels, loueurs de camping, résidences de vacances et autres auberges de jeunesse. En effet, ces établissements touristiques disposent parfois de parc aquatique privé ouvert au grand public.
La loi du 1er janvier 2003 exclut les bassins surveillés par un maître-nageur ou un professeur d’aquagym titulaire d’un agrément. Les bains publics gratuits, les espaces ludiques payants ainsi que les piscines olympiques ne sont pas concernés.
Toutefois, ces espaces récréatifs et sportifs sont soumis à des règles de sécurité et d’hygiène. Des paramètres tels que le pH ou le taux de chlore sont contrôlés très régulièrement. La réglementation exige que l’eau reste transparente et que le système de filtration soit parfaitement fonctionnel. D’autres législations sont applicables pour les piscines gonflables et celles qui se trouvent à l’intérieur d’un bâtiment.

La barrière de piscine : le meilleur dispositif de sécurité pour protéger votre enfant

Pouvant être fixe ou amovible, la barrière de piscine délimite le périmètre du bassin récréatif. Cette clôture permet de contrôler l’accès, surtout pour les plus jeunes baigneurs. La norme française NF P90-306 donne les détails sur les exigences techniques à respecter. Le dispositif doit par exemple être installé à 1 m de la bordure. Ce qui empêche de tomber directement dans l’eau en cas de tentative d’escalade.
La hauteur de la barrière une fois montée devrait atteindre 1,22 m. S’il y a un espace entre le sol et le bas des panneaux, il doit être inférieur à 2,5 cm. La plupart du temps, ce dispositif de sécurité de l'enfant pour piscine privée est équipé d’un portillon. La certification en vigueur donne les spécifications pour cet accessoire. L’ouverture devrait se faire par une série d’actions. Il faut aussi une force d’au moins 20 newtons pour déverrouiller la serrure ou bien le loquet à ressort.
Le budget pour l’installation d’une clôture périmétrique varie de 30 €/m à 200 €/m. Le tarif change en fonction de la qualité des matériaux. Dans le cas de la barrière de piscine Securipool par exemple, chaque mètre carré de toile semi-transparente résiste à un poids de 3 tonnes. La norme éditée par l’AFNOR exige juste à ce que la structure (voile et piliers métalliques) soit assez solide pour supporter 50 kg.

Les alarmes immergées et périmétriques

Encadrée par la norme NF P90-307, l’alarme est un équipement dont la mission est de lancer un signal sonore en cas d’intrusion. Pourvu d’un détecteur de mouvement, cet appareil peut émettre une sirène de plus de 100 décibels. Les fabricants proposent deux technologies pour ce système de sécurité de l’enfant pour la piscine.
La première dite alarme périmétrique sonne dès que le petit baigneur ou un animal de compagnie s’approche de la plage. Certains équipements peuvent même lancer une voix humaine préenregistrée. Le message d’avertissement ordonne l’intrus à s’éloigner de l’eau. L’autre technologie encore récente est appelée alarme immergée puisqu’elle ne se déclenche que lorsque le baigneur non autorisé à piquer une tête.
Ces appareils coûtent entre 200 et 1000 €. Ce tarif n’inclut pas l’installation par un professionnel. Ce qui en fait des équipements domotiques onéreux. Pourtant, elles ne sont pas assez persuasives. Les interdictions ne sont plus pertinentes une fois que les enfants les ont bravées.
En mode immersif, l’alerte ne sera donnée qu’après 5 secondes d’immobilité. Certains fabricants relient l’alarme à un téléphone portable d’un adulte. Malheureusement, il faut moins de 2 secondes dans 5 cm d’eau pour qu’un enfant meurt par suffocation. Alors si l’objectif est d’éviter la noyade, il vaut mieux oublier ces gadgets.

Les autres équipements de sécurité de l'enfant pour piscine

Pratiques pour masquer le plan d’eau, la bâche d’hivernage ou la trappe coulissante sont deux dispositifs de sécurité d’un enfant pour la piscine. Ils peuvent servir pour préserver la chaleur de l’eau, mais permettent en même temps d’interdire l’accès au bassin. Les spécificités de ces équipements sont détaillées par la norme NF P90-308. Il faudra notamment que la structure supporte un poids de 100 kg.
Cependant, les bâches, volets roulants et autres fonds mobiles ont l’inconvénient d’être très onéreux. En effet, il faut généralement un dispositif sur mesure réalisé par un professionnel. Ce n’ets pas aussi simple qu’une barrière fabriquée par Securipool (piscine-sécurité-enfant) que le propriétaire peut lui-même installer, une trappe mobile demande une parfaite connaissance de l’ingénierie mécanique.
La complexité de la mise en place constitue également un défaut de taille pour l’abri de piscine. Il peut s’agir de dôme ou de véranda qui restreint l’accès à l’eau. Dans tous les cas, le chantier exige un important budget. Les travaux devront aussi être déclarés à la mairie. Coûtant autour des 50 000 €, l’extension occasionnera une augmentation de la taxe d’habitation.

Gestes recommandés lors des séances aquatiques avec des enfants

Les parents qui ont des enfants en bas âge devront les familiariser avec l’eau ainsi que ses dangers. Pour les plus jeunes baigneurs, il vaut mieux limiter la séance de barbotage à petite dizaine de minutes par jour. La durée devrait augmenter au fur et à mesure que le bout de chou s’habitue au milieu aquatique.
Il faut se rappeler que l’eau contient divers produits chimiques irritants pour les yeux et la peau des plus sensibles. Il vaut mieux s’assurer que le nourrisson ou l’enfant supporte bien le sel de chlore ou d’autres désinfectants avant de l’immerger dans le bassin. De toutes les manières, il serait prudent de ne pas y rester plus d’une demi-heure sans remonter sur la terre ferme.
Il ne faut pas attendre que l’enfant tremble ou émette des signes de froid pour quitter la piscine en toute sécurité. Les petits sont beaucoup plus vulnérables à une variation de température. Ils n’ont pas la même résistance à l’hypothermie que les adultes. La pire imprudence serait de contraindre un jeune baigneur à plonger dans l’eau sans qu’il en ait l’envie.
Dans la limite du possible, tout geste qui pourrait développer une phobie ou un traumatisme est à écarter. Tant mieux si un maître-nageur peut apprendre les rudiments de la natation. Après la baignade, il faut immédiatement rincer la peau des enfants à grande eau pour ensuite la tamponner avec une serviette sèche.

Les 10 commandements de sécurité de l’enfant à la piscine

• Pour leur sécurité, les enfants ne devront jamais rester seuls ou accéder librement à tout plan d’eau.
• Pour sa sécurité, chaque enfant dans la piscine devrait avoir un flotteur ou bien un brassard conforme à la norme NF 13138-1.
• Les parents doivent être près des petits, surtout ceux qui ont moins de 5 ans et qui n’ont pas conscience du danger.
• Lors des fêtes ou pendant les vacances, un responsable désigné doit surveiller tout un groupe de jeunes baigneurs.
• Si un seul adulte dans chaque famille connaît les gestes du secourisme, de nombreuses vies peuvent être sauvées à temps.
• Il vaut mieux apprendre à nager dès 4 ans : la noyade constitue la deuxième cause de décès accidentels juvéniles.
• Lors d’une journée « pataugeoire », il est recommandé d’avoir une perche, une bouée ainsi qu’un téléphone portable à proximité de l’espace aquatique.
• Après la baignade, il faut s’assurer qu’aucun jouet n’a été oublié dans l’eau.
• Une barrière de sécurité pour l'enfant pour piscine, comme celles du fabricant Securipool, offre la tranquillité d’esprit en plus de se conformer à la réglementation en vigueur.
• Les produits désinfectants comme le chlore ou l’ozone liquide sont à tenir loin de la vue et de la portée des enfants.